Pour souligner que le mois de mars fête la journée de la femme, la Chaire souhaite partager avec vous des témoignages de femmes œuvrant en sciences et en génie, afin de célébrer le fait qu’elles aient choisi de travailler pour un métier qui les motive et qu’elles aiment. Voici le troisième témoignage du mois, celui de Marie-Hélène Laprise, enseignante chercheure en immunologie au Cégep de Sherbrooke.
 
Images marie-hélène laprise

Que faites-vous dans votre métier?

J’enseigne les cours Techniques immunologiques appliquées et d’Histologie et je fais des projets de recherche qui touchent principalement le développement d’anticorps pour la détection de bactéries potentiellement pathogènes. Je travaille aussi sur le cycle jour/nuit (cycle circadien) des cyanobactéries (algues bleu vert).

Présentez votre vie familiale.

J’ai rencontré mon conjoint au baccalauréat en biochimie. Il travaille, lui aussi, dans le domaine des sciences au sein de l’entreprise Neptune Technologies & Bioressources. Inc. Nous avons deux filles. Camille a 15 ans et son plus grand rêve serait d’être vétérinaire tandis que Laetitia, 11 ans, souhaite devenir ingénieure pour travailler dans les pays en voie de développement. La famille ne serait pas complète sans nos trois chats que nous avons adoptés à l’animalerie du Cégep de Sherbrooke.

 

Quelle est votre plus grande passion?

Il y a deux ans, j’ai découvert les plaisirs de la plongée sous-marine. Tout un monde de découverte se cache sous l’eau et c’est devenu en quelque sorte ma passion.

 

Quels sont vos passe-temps?

Lorsque j’ai du temps libre, j’aime bien peindre, aller au cinéma ou prendre des photos.

 

Avez-vous un talent caché?

J’aime beaucoup le théâtre, mais avec l’enseignement, il ne s’agit plus tellement d’un talent caché puisque j’ai en quelque sorte mon public.

 

Quel est votre plus grand rêve?

J’aimerais que l’un de mes projets de recherche me permette d’avoir un impact sur l’approvisionnement et la conservation d’eau potable pour les pays en émergence.

 

Quelles sont vos plus grandes fiertés sur le plan personnel ou professionnel?

Ma plus grande fierté réside dans la réussite de mes enfants et de mes étudiants.

 

Qu’est que vous vouliez faire quand vous étiez petite?

J’avais beaucoup de difficulté à choisir, tout m’intéressait : la médecine, le droit, la psychologie, l’archéologie, les enquêtes policières, les laboratoires…

 

Pourquoi avoir choisi le domaine des sciences ou du génie?

Parce que l’imagination est notre seule limite. Chaque réponse amène de nouveaux questionnements, on ne s’ennuie donc jamais.

 

Pourquoi exercez-vous le meilleur métier du monde?

L’enseignement et la recherche me permettent de continuer à apprendre et à découvrir, et ce, sans routine. Je peux voyager, rencontrer d’autres chercheurs et échanger avec mes collègues et mes étudiants. C’est très enrichissant!

 

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous aux jeunes filles pour les encourager à s’intéresser aux sciences et au génie?

Le domaine des sciences est très vaste. Tout le monde peut y trouver une passion que ce soit, le génie tissulaire, l’environnement, la pharmacologie, les cosmétiques, l’alimentation, les sources d’énergie, de communication ou de transport. On a l’embarras du choix. Je conseille donc aux jeunes filles d’oser explorer. Lorsque vous aurez trouvé votre passion, soyez persévérantes et créatives ainsi des opportunités vont s’offrir à vous tel que des projets multidisciplinaires, des congrès et même la possibilité de travailler à l’extérieur du Québec.

 

Célébrer les femmes : témoignage d’une enseignante chercheure
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