La Chaire pour les femmes en sciences et en génie au Québec (CFSGQ) a été créée par le Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) en 2015 pour cinq ans. Cet article a pour simple objectif de faire connaître l’organisation et sa cause. Tout au long de son mandat, la Chaire souhaite être le plus transparente possible en partageant ses activités et ses articles sur son site internet et ses réseaux sociaux.
Les articles de la CFSGQ servent avant tout à informer les gens des réalités du milieu, afin que les filles et les femmes ayant des intérêts dans les sciences et le génie puissent faire un choix éclairé et non biaisé pour leurs études et leur future carrière.
Aujourd’hui, l’écart existant entre le nombre de jeunes hommes et de jeunes femmes dans ces disciplines est encore préoccupant car, même si une augmentation du nombre de femmes a été observée il y a quelques années, une stagnation dans les inscriptions au baccalauréat est remarquée depuis. C’est pourquoi la Chaire pour les femmes en sciences et en génie du CRSNG au Québec épouse la cause et s’engage à trouver et à mettre en œuvre des solutions pour accroître la représentation féminine dans les domaines des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM).
Ce qui peut échapper à plusieurs, ce sont les raisons d’encourager les filles et les femmes à s’intéresser et à entreprendre des études dans ces domaines. En effet, pourquoi est-ce si nécessaire? Nous vous épargnons la dissertation de milliers de pages, mais voici un aperçu de la réponse à laquelle sera dédiée à plusieurs publications qui seront partagées avec vous tout au long du mandat de la Chaire.
Parce qu’elles y sont sous-représentées
Vous êtes probablement en train de vous dire en lisant cet article qu’on ne peut forcer les filles à aimer les STIM et à les faire étudier dans un domaine qui ne les intéresse pas. Le problème, c’est que beaucoup de jeunes femmes s’auto-excluent des sciences et du génie malgré leur intérêt pour ces domaines en raison de nombreux facteurs : la peur de ne pouvoir fonder une famille, leur préférence pour la collaboration au lieu de la compétition, leur manque de confiance en elle, les stéréotypes et les préjugés faces aux STIM, la méconnaissance des possibilités de carrières, le manque de modèles féminins, la peur de ne pas réussir, l’anxiété des mathématiques, etc.
Un autre phénomène observé est celui du tuyau percé. En effet, rencontrant des difficultés dans leur domaine d’étude et sur le marché du travail en raison du déséquilibre social, les femmes changent leur orientation de carrière et laissent tomber les disciplines en lien avec les STIM.
Parce qu’il y a de nombreux avantages à avoir un meilleur équilibre sur le marché du travail
Malgré la croyance générale, même en 2015, les femmes ne sont toujours pas considérées sur un même pied d’égalité que les hommes dans les domaines des sciences et du génie entre autres. Pourtant, une vingtaine d’années de recherche démontre qu’il serait avantageux d’inclure les femmes dans les entreprises : la créativité ainsi que la performance organisationnelle serait accrue, l’autonomie des femmes se développerait davantage quant aux bons emplois et salaires, les différents points de vue et les préoccupations diverses permettraient de meilleures avenues quant à la résolution de problèmes, notamment dans les grands défis comme la crise climatique et le vieillissement de la population.
Heureusement, intéresser les femmes aux sciences et au génie, c’est possible
Oui, c’est possible. C’est pour cette raison que la Chaire existe. Elle va faire tout ce qui est en son pouvoir pour informer, sensibiliser et outiller le milieu scolaire, parental et décisionnel. Il existe déjà des solutions qui peuvent être appliquées pour évoluer en tant que société. Mais, puisqu’il est toujours possible de faire mieux, la Chaire continue, grâce à plusieurs projets, d’approfondir ses recherches pour en trouver et en réaliser de nouvelles.
Si vous souhaitez l’appuyer dans l’atteinte de son but ou si vous voulez encourager une personne que vous connaissez à réussir dans les STIM, suivez la Chaire pour les femmes en sciences et génie du Québec sur Facebook et n’hésitez pas à partager ses publications, afin d’informer le plus de gens possible. Après tout, sa mission sera plus facile à atteindre avec votre aide.
Article de Joëlle Pelletier-Nolet