Pour souligner que le mois de mars fête la journée de la femme, la Chaire souhaite partager avec vous des témoignages de femmes œuvrant en sciences et en génie, afin de célébrer le fait qu’elles aient choisi de travailler pour un métier qui les motive et qu’elles aiment. Voici le premier témoignage du mois, celui de Myriam Caron St-Pierre, ingénieure junior chez Hydro-Québec.
 
Myriam Caron St-Pierre, ingénieur junior chez Hydro-Québec

Que faites-vous dans votre métier ?

Je travaille dans l’équipe Études et Projets — Planification du réseau de transport principal. Je réalise donc des études afin de déterminer quels équipements sont nécessaires sur le réseau de transport électrique pour assurer un niveau de fiabilité acceptable malgré les variations de charge et de production. J’aime beaucoup mon travail.

 

Quels sont vos passe-temps ?

J’aime beaucoup le plein air. En été, j’aime particulièrement le camping, les randonnées et la natation. En hiver, je fais de la planche à neige et j’ai commencé récemment le paraski. En gros, tout ce qui me permet d’être en contact avec la nature me plait généralement beaucoup !

 

De plus, tout au long de l’année, je pratique le waterpolo. Sinon, j’aime aussi beaucoup cuisiner et voyager.

 

Quel est votre plus grand rêve ?

Il y en a plusieurs ! J’aimerais visiter l’Inde. C’est un pays avec une culture totalement différente de celle d’ici.

 

Quelles sont vos plus grandes fiertés sur le plan personnel et professionnel ?

Le stage de coopération internationale au Burkina Faso est un projet dont je suis très fière. Nous avons travaillé très fort pendant un an pour amasser les fonds requis pour la construction de silos de conservation pour les récoltes dans une coopérative maraichère au Burkina Faso. Puis, nous nous sommes rendus sur place afin de participer à la conception. Ce fut une expérience très enrichissante, tant au niveau professionnel que personnel.

 

J’ai également participé à titre de mentor dans le projet FIRST, qui permet à des étudiants du secondaire de construire un robot pour participer à une compétition entre écoles. Des jeunes de 3e, 4e et 5e secondaire ont donc pu découvrir un aspect un peu plus pratique des cours de sciences au secondaire. J’aime croire que ceci aura influencé le choix de carrière de certains !

 

Qu’est que vous vouliez faire quand vous étiez petite ? 

Très jeune, je voulais être astronaute, puis architecte et ingénieure en aéronautique. J’ai toujours aimé les sciences. Je suis quelqu’un de très curieuse de nature.

 

Pourquoi avoir choisi le domaine des sciences ou du génie ?

J’aime comprendre comment les choses fonctionnent. Plus jeune, je démontais les objets pour voir comment c’est fait à l’intérieur et j’aimais beaucoup bricoler pour créer de nouvelles choses. L’ingénierie était donc un choix logique. J’avais également plusieurs modèles dans le milieu : mes parents sont tous deux ingénieurs.

 

Pourquoi exercez-vous le meilleur métier du monde ?

Parce que j’ai envie de m’y rendre tous les matins ! J’ai beaucoup de plaisir au travail. Je travaille avec une équipe formidable et dynamique. Les défis auxquels je fais face chaque jour sont très variés. Je réalise des études de planification pour le réseau de transport principal d’Hydro-Québec. J’ai une vue d’ensemble du réseau électrique, et les décisions que j’aurai à prendre auront un impact majeur sur le système. Les réseaux électriques sont des systèmes très complexes et tout est inter relié. J’apprends donc de nouvelles choses tous les jours. Éventuellement, quand j’aurai une compréhension plus approfondie du réseau, je pourrai faire de la gestion de projets en plus des études. Des défis de relations humaines s’ajouteront donc aux défis techniques. Bref, je ne m’ennuie pas !

 

De plus, en plus d’être intéressant et diversifié, mon métier me permet d’avoir un horaire flexible, ce qui me permet de concilier la vie professionnelle et la vie personnelle.

 

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous aux jeunes filles pour les encourager à s’intéresser aux sciences et au génie ?

J’encourage les jeunes filles (mais aussi les jeunes garçons !) à s’impliquer dans un maximum d’activités afin de découvrir ce qui les intéresse vraiment. Que ce soit l’implication bénévole dans des activités ou encore dans des comités étudiants, c’est le meilleur moyen d’apprendre à se connaître. De plus, ne pas avoir peur des préjugés. Un garçon peut être un très bon infirmier comme une fille peut être une très bonne ingénieure ! De plus, ne pas hésiter à discuter du travail des gens qui nous entoure, leurs rôles, leurs responsabilités, les défis auxquels ils font face dans leur travail. Bref, on gagne toujours à élargir ses horizons.

Célébrer les femmes : témoignage d’une ingénieure junior
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