Le Réseau des Chaires pour les femmes en sciences et en génie au Canada a été créé pour contrer le problème de sous-représentation des femmes dans les domaines des sciences et du génie. En quoi consiste réellement cette problématique? Quelles étaient les statistiques liées à la présence des femmes en sciences et en génie il y a 10 ans? Et aujourd’hui, en 2019, observons-nous une amélioration?
Un des souhaits de la Chaire pour les femmes en sciences et en génie au Québec et d'Ingénieurs Canada est d’obtenir au moins une représentation féminine de 30 % dans les domaines des sciences et du génie.
Statistiques en génie
En observant le premier graphique sur l’évolution de la représentation féminine (%) pour les inscriptions en génie aux trois cycles universitaires au Québec de 2007 à 2018, on constate qu’il y a une augmentation de la représentation féminine dans les 3 cycles universitaires soit pour le baccalauréat (5 %), la maîtrise (7 %) et le doctorat (6 %). Malgré cette amélioration, les femmes demeurent en sous-représentation dans les domaines du génie.
Statistiques en sciences
En observant le deuxième graphique qui traite les données sur l’évolution de la représentation féminine (%) pour les inscriptions en sciences pures et appliquées aux trois cycles universitaires au Québec de 2007 à 2018, on constate que les données ont très peu changé dans les dix dernières années. En effet, on observe une stabilité au baccalauréat (43 %), une légère diminution à la maîtrise (- 1 %) et une légère augmentation au doctorat (+ 2 %). Il faut mentionner également que, malgré la représentation de 30 % et plus de femmes dans les sciences en général, les femmes demeurent sous-représentées dans certains domaines d'étude tels que l'informatique, la physique et les mathématiques.
Pour en savoir davantage sur les statistiques analysées par la Chaire pour les femmes en sciences et en génie, accédez à la page du site Rapport statistique où vous trouverez tous les rapports émis en ordre de parution.
Pour aller plus loin, voyez les statistiques analysées par Ingénieurs Canada (2016), par Statistiques Canada (2016), par la Chaire CRSNG/Alcan pour les femmes en sciences et génie au Québec et AFFESTIM (2007), ainsi que par la Chaire CRSNG/Alcan pour les femmes en sciences et génie au Québec et le Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (2000).